C’est lors d’un colloque tenu en avril 2003, au Musée des beaux-arts du Canada, que l’Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF) a (finalement) tenu son colloque de fondation et, pour la première fois, des organismes et des artistes des communautés francophones du pays se rencontraient pour se doter d’une structure politique en vue de faire valoir ses besoins sur la scène nationale.

À l’inverse de nombreux organismes, les projets de l’AGAVF avaient débuté bien avant sa naissance officielle et c’est munie d’une feuille de route impressionnante que l’AGAVF prend forme de manière officielle. L’AGAVF rassemble à sa fondation à la fois des galeries universitaires, des centres d’artistes, des associations d’artistes et des événements artistiques du monde des arts visuels franco-canadiens.

Rassemblant au-delà de quatre-vingts artistes, le colloque a permis de faire le point sur un ensemble de dossiers propres au secteur : défis de commissariat, absence de ressources spécialisées dans les milieux franco-canadiens et les difficultés de diffusion qui entravent le développement de carrière des artistes.

Lors de cet événement, l’Association s’est dotée d’un premier conseil d’administration. Sous la présidence de Marc Audette, photographe et représentant de la Galerie universitaire Glendon de Toronto, les membres élus reflètent la diversité géographique du pays : Nisk Imbeault (Moncton), Pauline Bujold (Caraquet), Danielle Tremblay (Sudbury) et Gaëtanne Sylvester (Winnipeg).

Ce colloque a résulté de la contribution de nombreux et fidèles complices de l’Association, notamment la Fédération culturelle canadienne-française, le Conseil des arts du Canada et le ministère du Patrimoine canadien.